Combats avec le Soudan : le Tchad invoque un «droit de poursuite»

Le Tchad a admis mardi que ses soldats avaient affronté la veille l'armée soudanaise au Soudan. Il nie une attaque délibérée mais affirme avoir exercé un droit de poursuite contre des rebelles tchadiens, dont il a accusé les troupes de Khartoum «d'assurer les arrières».

Le Tchad affirme avoir exercé un droit de poursuite contre des rebelles tchadiens, dont il a accusé les troupes de Khartoum «d'assurer les arrières».

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Peu après des combats lundi contre des rebelles tchadiens dans l'est du Tchad, «pourchassant les rescapés en débandade vers le Soudan d'où ils sont venus, (...) nos forces ont dû franchir la frontière usant de leur droit de poursuite reconnu par le droit international», a déclaré Hourmadji Moussa Doumgor, porte-parole du gouvernement tchadien.

«C'est ainsi que les forces de défense et de sécurité (tchadiennes) ont eu la surprise d'être en contact direct avec les forces armées soudanaises déployées pour assurer les arrières des assaillants, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à N'Djamena. Le gouvernement tchadien réfute l'accusation selon laquelle le Tchad a délibérément attaqué les forces soudanaises.»

La présidence tchadienne avait initialement démenti lundi soir que ses troupes aient franchi la frontière, après que l'armée soudanaise eut affirmé avoir repoussé une attaque tchadienne en territoire soudanais.

LeVif.be avec Belga