CÔTE D'IVOIRE - PROCESSUS DE PAIX : L'OPPOSITION EN APPELLE A L'ONU

Publié le par ANGOLA PRESS-INFO

 L`opposition veut que la resolution de l`ONU prime la Constitution

ABIDJAN, 21/10 - L`opposition ivoirienne demande a l`ONU de garantir la primaute de la resolution onusienne sur la Constitution du pays, afin de, selon elle, donner le plein pouvoir au Premier ministre ivoirien pour relancer le processus de paix.

"Nous souhaitons que l`ONU apporte des clarifications au projet de resolution sur la Cote d`Ivoire", a declare Alphonse Djedje Mady, president du Rassemblement houphouetiste pour la democratie et la paix (RHDP, alliance de l`opposition), cite vendredi par la presse locale.

Le 25 octobre, le Conseil de securite de l`ONU doit definir les modalites de la transition ivoirienne apres le 31 octobre, sur la base des recommandations de l`Union africaine (UA) et de la Communaute economique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO).

"L`ONU devrait par exemple souligner que les decisions internationales doivent s`imposer a la loi nationale, car jusqu`ici, la primaute accordee a la Constitution a nourri les blocages", a-t-il indique.

"Il faut que l`ONU dise de facon explicite que ses resolution s`imposent a la Constitution, sinon cela prete a confusion. Car quand les decisions ne sont pas claires, on n`avance pas", a souligne M. Mady.

Plus tot, le secretaire general de l`ONU Kofi Annan, dans un rapport publie mercredi, a indique que le Conseil de securite devrait affirmer que les textes et resolutions internationales " auront, en cas de doute, la preeminence sur la Constitution et les lois ivoiriennes".

Mardi, l`UA a decide de reconduire pour un maximum la transition ivoirienne, le president Laurent Gbagbo et son Premier ministre demeurant sur leurs postes, avec des pouvoirs elargis a ce dernier pour faire avancer le processus de paix dans ce pays coupe en deux depuis un coup d`Etat rate en septembre 2002.

Le processus de paix ivoirien devait deboucher sur des elections prevues fin octobre 2006, mais des desaccords persistants ont rendu ce delai impossible a tenir, et conduit au deuxieme report des scrutins initialement prevus en octobre 2005.

Publié dans L'AFRIQUE

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