CENTRAFRIQUE - BONNE GOUVERNANCE : DEMOCRATIE ET RESPECT DES DROIT DE L'HOMME D'ABORD !

Publié le par LE CONFIDENT

BONNE GOUVERNANCE:CONDITION D'ACCES AUX AIDES EXTERIEURES

Contrairement à son prédécesseur Ange Félix Patassé qui n'a pas voulu tendre la main de mendiant aux institutions financières internationales pour d'éventuelles aides, François Bozizé, pustchiste légitimé par les urnes, faisant face aux difficultés de toutes sortes, est obligé à chaque fois que l'occasion se présente de mendier solennellement.

 
Bien qu'ayant conscience que la République Centrafricaine rame à contre courant de certaines réalités, puisque aussi bien la corruption, le clientélisme, l'ethnicisme sans pour autant oublier les détournements de deniers publics et l'impunité qui s'en suit sont érigés en système de gouvernement. Le Général Président a osé dire que depuis le « changement du 15 mars », beaucoup d'efforts ont été réalisés.

Ces efforts nommément cités par Bozizé sont entre autres : la tenue correcte des élections présidentielles et législatives, le respect des conditionnalités fixées par les institutions financières internationales…
S'il est évident que les élections se sont déroulées dans une atmosphère « appréciable » et à la limite acceptable, il n'en demeure pas moins que cela ne constitue nullement une fin en soi ou une raison supplémentaire qui ouvrirait la porte aux aides extérieures.

Si l'aide de la Communauté Internationale tarde à venir comme le reconnaissait le Général François Bozizé, c'est justement parce que le paysage politique centrafricain n'est pas serein. Nous assistons non seulement à la violation des droits de l'homme, de l'insécurité grandissante dans le pays mais aussi au non paiement de salaires, bourses et pensions.
 
 A titre d'exemple, il est fréquent de constater qu'un instituteur soit nommé à un poste dans un département dont il n'a pourtant pas la maîtrise. Comment voulez-vous dans ces situations que la Communauté Internationale puisse accéder favorablement à nos doléances.
 
 Toutes ces causes, sont d'ailleurs connues par le Président de la République qui feint de clamer haut et fort que le gouvernement se bat pour venir à bout des problèmes sociaux qui demeurent patents.
 
Somme toute, on peut beau crier au diable mais si des signaux forts à l'exemple d'une répression effective et sans exclusive de tous les crimes économiques commis par certains fonctionnaires dits « intouchables », le respect scrupuleux des droits humains ne sont pas lancés à l'endroit de la Communauté Internationale, la RCA ne pourra que se contenter des miettes que lui offrent souvent ces institutions financières.

Vendredi 17 Février 2006
Fleury - K

Publié dans ACTUALITES NATIONALES

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