CENTRAFRIQUE - JUSTICE : EXAMEN DE "L'AFFAIRE LARMA" ANCIEN PORTE PAROLE DE L'A.P.R.D
Un chef rebelle centrafricain jugé mercredi à Bangui Appréhendé en février dernier à Bangui, il serait, selon un communiqué publié le 2 mai par le procureur de la République, Firmin Féïndiro, passé aux aveux, revendiquant "plusieurs attaques dans diverses localités du Nord" et indiquant s'être rendu clandestinement à Bangui dans le but "d'attaquer directement le cortège du président de la République". Il aurait également dénoncé "ses co-auteurs et complices dont certains furent immédiatement interpellés puis arrêtés" et devraient répondre, comme lui, d'une dizaine de chefs d'accusation, à savoir notamment "atteinte à la Sûreté intérieure de l'Etat", "complot", "rébellion armée", "association de malfaiteurs" et "assassinats". Parmi les personnes impliquées dans l'affaire Larma figurent, entre autres, le deuxième vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir), Sosthène Guétel et l'ancien préfet de la Haute-Kotto, Raymond Béhorou. Soldat de 1ère classe en service au Bataillon d'infanterie territoriale (BIT 2), Jean-Jacques Larma Soum aurait rejoint, en juin 2005, un mouvement insurrectionnel en gestation dans le Nord du pays, avec le soutien entre autres du président déchu Ange- Félix Patassé, actuellement en exil au Togo. Ce dernier devrait être jugé par contumace à partir du 29 août prochain pour le détournement de deniers publics d'un montant global estimé à 70 milliards FCFA.
CENTRAFRIQUE - 15 août 2006 - par PANAPRESS - La première session de la Cour criminelle, ouverte le 7 août dernier, entre dans une phase cruciale, mercredi, avec l'examen de l'affaire Jean-Jacques Larma Soum, du nom de l'ancien porte-parole de l'Armée populaire pour la restauration de la République et de la démocratie (APRD), un des groupes en rébellion contre le régime du général François Bozizé.