CENTRAFRIQUE - INSECURITE : LA TERREUR GAGNE LES ESPRITS
TOUT POUR FAIRE PEUR

Les derniers événements dans le nord et surtout les représailles des militaires ont, non seulement fait déserter les villages des environs de Paoua par leurs habitants qui vivent en brousse dans des conditions assimilables à celles des populations primitives, mais ont cloué au sol les opérations économiques.
Les dernières déclarations du Président de la République qui, tardivement, a reconnu l'existence de trois groupes de rébellion en gestation dans le nord (frontière avec le Tchad) et dans l'Est (frontière avec le Soudan) ; la réaction des chefs de ces rébellions qui menacent de marcher sur Bangui, font encore plus peur que de mal à la population.
Celle-ci avait vécu des atrocités sous les Banyamulengué et sous les rebelles du général Bozizé.
Les fréquentes et multiples rafles qu'opère une force mixte de sécurité dans le 8ème arrondissement de Bangui, plus précisément dans le quartier Combattant supposé fief des ethnies du Nord et surtout le fait que des éléments de cette force mixte se transforment en véritables bourreaux pour la population en enlevant de force leurs biens sous prétexte qu'ils ne détiennent pas les factures d'achat, arguments avancés pour exiger une rançon, font vraiment très peur au point que la population ne sait à quel Saint vouer pour sa sécurité.
Les fréquentes et multiples rafles qu'opère une force mixte de sécurité dans le 8ème arrondissement de Bangui, plus précisément dans le quartier Combattant supposé fief des ethnies du Nord et surtout le fait que des éléments de cette force mixte se transforment en véritables bourreaux pour la population en enlevant de force leurs biens sous prétexte qu'ils ne détiennent pas les factures d'achat, arguments avancés pour exiger une rançon, font vraiment très peur au point que la population ne sait à quel Saint vouer pour sa sécurité.
Par ailleurs, l'on fait croire d'une part au Centrafricain que son armée de l'air ne dispose d'aucun avion, d'autre part on lui apprend le décès de deux de ses officiers survenu à Paoua cette zone tant redoutée dans un accident d'avion. Tout est parti pour faire peur tant aucune vérité n'est portée à la connaissance du centrafricain en la matière. Ce sont là des signes d'une déchéance dont on ne peut actuellement préciser la nature et qui font penser à ‘‘ l'étrange destin de Wangrin''.
La peur que l'on ne cesse de faire endurer à la population centrafricaine ne s'arrête pas à ce niveau. Alors que la fin du mois s'approche et que les fonctionnaires et agents de l'Etat doivent, en situation normale, tourner les regards vers le trésor public pour le paiement de leurs dus et malgré les arriérés des salaires, bourses et pensions, l'on entend dire que des fringants au trésor ont mis en place un réseau pour voler les quelques recettes. La dernière nouvelle fait état de la disparition d'environ 298 millions de F CFA.
Le mal gouvernance, la corruption, le détournement, l'impunité, voilà les vraies plaies cancéreuses qui tuent le pays et qui ne cessent de faire peur aux partenaires du développement au point de les empêcher de voler au secours de la RCA .
Et puis le lieutenant Koudémon Olivier allias Gbangouma vient encore de semer la peur hier dans le rang des taximen.
Mardi 04 Avril 2006
La Rédaction
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