AGGRAVATION DE L'INSECURITE EN RCA

Publié le par le confident

imagesca8mrffl-1.jpgL'insécurité qui a pris des proportions inquiétantes durant la dernière décennie sur toute l'étendue du territoire centrafricain s'explique par les conflits armés qui ont lieu dans les pays limitrophes (Tchad, Soudan,, RDC, Congo Brazzaville etc.) et qui ont pour conséquence la circulation massive d'armes et de minutions de guerre. A cette situation, s'ajoutent les crises militaro-politiques récurrentes qui ont ébranlé le Centrafrique en 1996-1997, 2001, 2002, 2003, 2006 et 2007. À la question de savoir qui a intérêt à entretenir l'insécurité dans le pays de Barthélemy Boganda, les réponses sont nombreuses et varient d'un groupe à l'autre. C'est ainsi que certains observateurs diront qu'il faut imputer les malheurs qui s'abattent sur le Centrafrique à ses ennemis qui veulent le maintenir dans la pauvreté c'est-à-dire dans la dépendance pour mieux l'exploiter. 

D'autres estiment que c'est la position géographique de la République Centrafricaine qui lui coûte tous ces malheurs parce que quand il neige aux montagnes, il fait froid aux vallées.
Pour le pouvoir, c'est l'opposition démocratique qui soutient l'opposition armée pour déstabiliser l'actuel régime. 

Pendant qu'on perd le temps en indexant sans preuve les présumés auteurs de l'insécurité, le fléau s'étend sur l'ensemble du pays et gagne en intensité.
Les activités économiques sont bloquées et les organisations humanitaires ou celles qui s'intéressaient aux questions de développement ne peuvent pas aider les communautés de base à améliorer leurs conditions d'existence.
Actuellement, lorsque l'on jette un regard à l'intérieur de la République Centrafricaine, on se rend compte que ce pays a régressé de vingt années parce que certaines infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnent difficilement alors que d'autres ne fonctionnent pas. Il y a des villes qui n'ont pas d'autorités locales parce que celles-ci préfèrent être à l'abri de l'insécurité.
La population vit comme à l'époque précoloniale en se soignant et en se nourrissant avec des plantes médicales et des cueillettes. Les produits de première nécessité comme le sel, le sucre, le savon, le pétrole etc. ne sont pas vendus dans certaines localités enclavées.
Mardi 29 Mai 2007
La Rédaction
 
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Publié dans ACTUALITES NATIONALES

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