Bangui souhaite le retour des rebelles
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 Bangui a officiellement demandé vendredi au Bénin de libérer les rebelles arrêtés en novembre dernier, a déclaré vendredi un ministre centrafricain à Cotonou. "Nous demandons à nos frères de rentrer sans crainte au pays au nom de l’accord que nous avons signé en Libye il y a quelques jours, ils nous faut tous reconstruire notre pays, et dans la paix, c’est une préoccupation majeure du président Bozizé", a déclaré le ministre d’Etat Henri Maïdou après un entretien avec le président béninois Yayi Boni à qui il a remis un message de son homologue centrafricain. Le président de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), Michel Am Non Droko Djotodjia, et son porte-parole, le capitaine Abakar Sabone, avaient été arrêtés en novembre par les autorités béninoises en application d’un mandat d’arrêt international émis par la justice centrafricaine pour "complot, rébellion, assassinats, meurtres, coups et blessures, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, association de malfaiteurs...". Le ministre centrafricain a par ailleurs clairement laissé entendre que Bangui souhaitait lever les mandats d’arrestation émis contre les deux hommes. Le 3 février, un accord de paix a été signé en Libye entre le gouvernement centrafricain et l’un des groupes rebelles du pays sous les auspices de Mouammar Kadhafi. L’accord prévoit un cessez-le-feu immédiat, l’intégration des rebelles dans la vie politique et dans l’armée centrafricaine et la libération de détenus. Le lendemain même de l’accord conclu à Tripoli, le chef rebelle Abdoulaye Miskine, l’un des signataires, est rentré à Bangui, accompagné de l’ancien ministre du président centrafricain déchu Ange-Félix Patassé, André-Ringui Le Gaillard. En photo : la ville de Cotonou |