Aggravation de la situation humanitaire en République centrafricaine

Publié le par R.F.I

Aggravation de la situation humanitaire en République centrafricaine

Les Nations unies examinent actuellement la possibilité de déployer des forces de maintien de la paix pour sécuriser les frontières entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine. Un déploiement souhaité, notamment, par le président François Bozizé qui accuse Khartoum de soutenir les rebelles en Centrafrique.
 Mais la population centrafricaine est aussi victime d’exactions commises par la garde présidentielle, dénonce Ibrahima Fall, conseiller spécial du secrétaire général Koffi Annan, qui a dirigé le mois dernier une mission humanitaire au nord-ouest de la RCA. «Dans les zones que nous avons visitées, la population, traumatisée, vit dans la peur. L’insécurité est causée par les attaques des rebelles et "coupeurs de route" mais aussi par les exactions -biens confisqués, villages incendiés - commises par des partisans des autorités de Bangui. On nous a cité de nombreux cas d’exactions commises, en particulier, par des éléments de la garde présidentielle qui s’attaquent aux villageois sous prétexte que ceux-ci sont sympathisants de groupes rebelles et réfractaires au régime. Ces violations doivent cesser et leurs auteurs punis. Depuis 2002, une série de rapports ont été publiés dans ce sens, suite à des investigations précises menées par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH); des rapports ont également été publiés par la mission résidente des Nations unies à Bangui. Nous souhaitons que les conclusions et recommandations de ces différentes missions d’investigation soient suivies d’effet. Le moment est venu d’agir de la façon la plus vigoureuse possible pour mettre fin à ces exactions». 

La crise humanitaire toucherait un million de personnes qui vivent dans des conditions catastrophiques et le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de la RCA a triplé, passant entre janvier et octobre 2006, de 50 000 à 150 000 sans que la communauté internationale réagisse. L’ONU, insiste Ibrahima Fall, doit négocier avec le gouvernement l’accès à ces populations; les ONG doivent s’impliquer davantage pour les protéger et répondre aux énormes besoins humanitaires.paix pour sécuriser les frontières entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine. Un déploiement souhaité, notamment, par le président François Bozizé qui accuse Khartoum de soutenir les rebelles en Centrafrique. Mais la population centrafricaine est aussi victime d’exactions commises par la garde présidentielle, dénonce Ibrahima Fall, conseiller spécial du secrétaire général Koffi Annan, qui a dirigé le mois dernier une mission humanitaire au nord-ouest de la RCA.
 «Dans les zones que nous avons visitées, la population, traumatisée, vit dans la peur. L’insécurité est causée par les attaques des rebelles et "coupeurs de route" mais aussi par les exactions -biens confisqués, villages incendiés - commises par des partisans des autorités de Bangui. On nous a cité de nombreux cas d’exactions commises, en particulier, par des éléments de la garde présidentielle qui s’attaquent aux villageois sous prétexte que ceux-ci sont sympathisants de groupes rebelles et réfractaires au régime. Ces violations doivent cesser et leurs auteurs punis. Depuis 2002, une série de rapports ont été publiés dans ce sens, suite à des investigations précises menées par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH); des rapports ont également été publiés par la mission résidente des Nations unies à Bangui. Nous souhaitons que les conclusions et recommandations de ces différentes missions d’investigation soient suivies d’effet. Le moment est venu d’agir de la façon la plus vigoureuse possible pour mettre fin à ces exactions». 

Publié dans ACTUALITES NATIONALES

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